Les Echézeaux sont un Grand Cru exceptionnel de la Côte de Nuits. Ils produisent des vins fins, complexes et délicats avec une belle puissance et une très grande longueur en bouche.
Une robe compact, rouge cardinal. Un nez de pivoine et de poivre blanc. C’est en bouche que l’on prend conscience de la noblesse de son rang ; il occupe toute la bouche, avec cette sensation unique de goûter la peau du raisin dans sa fermeté, sa fraîcheur et sa persistance supérieure de goût. C’est un grand seigneur qu’idéalement il convient d’attendre 10 ans.
Vin rouge, 100% Pinot noir. A boire entre 2023 et 2035.
Notes : Jancis Robinson : 17/20, Les Buvologues : 92/100
Antoine Gerbelle –
Il est racé, toujours en retrait, et porte moins l’empreinte du millésime, comme souvent les Echézeaux un peu plus froid. Son terroir parle avant tout. On retrouve l’expression forte des peaux du pinots, davantage d’extraits sec que dans les Gevrey ou Chambolle, toujours plus en jus. La signature grand cru dans les saveurs est encore en construction mais déjà bien lisible dans sa belle persistance en bouche, et la trame longue des tannins. Un grand cru « à l’os » et non sur le gras. Jeune, il n’est pas à mettre entre toutes les bouches. Un vin de culture.
A boire sur 30 ans.
Jancis Robinson –
Note : 17/20
A ripe fist, but still a fist. Cherry tobacco, cherries, roast chestnuts. White pepper and saltiness. Long ways from being ready. The only one of these super-silky Brisset wines to have much of a nod towards tannins, but it’s still all about the hedonistic richness.
A boire entre 2025 et 2032.
Les Buvologues –
Un grand cru parmi les grands crus ou le violin de son jus recèle un arôme toasté un peu trop « bois brulé ». Issu du secteur des « Champs Traversin » il offre une texture fine au soyeux tannique enjôleur. Là encore, un peu de vendange entière l’aurait équilibré.
Note : 92/100 (94/100 Potentiel)